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 CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS

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mayma46
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mayma46


Féminin
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MessageSujet: CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS   CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS EmptyDim 1 Mar - 0:32

LA SOUPE AU CAILLOU

Il y a très longtemps, dans les campagnes, vivait un mendiant qui parcourait
les fermes et devait compter sur la charité des bonnes gens pour se nourrir et se
loger. Plus souvent qu'autrement, lorsqu'il frappait aux portes, il se voyait refuser
l'asile car la plupart des habitants du pays étaient très pauvres et avaient eux-mêmes
plusieurs bouches à nourrir.
Puis un jour, il eut une idée géniale. Il frappa à la porte d'une ferme et
demanda à la brave dame qui lui ouvrit (sans doute la femme du fermier parti aux
champs) si elle avait quelques vieilles croûtes de pain à lui donner. Comme il s'y
attendait, elle lui dit d'un air penaud « Je suis vraiment désolée, mon bon
monsieur, mais nous sommes très pauvres et avons nous-mêmes à peine de quoi
nous mettre sous la dent. » Et pendant qu'elle se confondait en excuses il voyait,
dans l'entrebâillement de la porte, une demi-douzaine d'enfants en haillons et pieds
nus qui s'avançaient timidement pour voir de plus près ce curieux personnage qui
parlait à leur mère.
Juste comme elle allait refermer la porte, il lui dit « Attendez, je pourrais peut-être
vous être utile. » Il sortit alors de son baluchon un gros caillou arrondi, de la
grosseur d'une pomme de terre, et le lui montra en disant « J'ai ici une pierre
merveilleuse : c'est une pierre à faire de la soupe. » Perplexe, la mère examinait et
tâtait le caillou pendant qu'il poursuivait son boniment : « Bien sûr, je ne voudrais
pas abuser de votre temps mais si vous me le permettez, je pourrais vous montrer
comment il fonctionne. » La mère hésitait encore mais la curiosité l'emportant, elle
ouvrit la porte toute grande et le fit entrer dans la chaumière.
À son invitation, il s'assit à la grande table, au milieu de l'unique pièce de la
maison, et toute la famille s'y attroupa, curieuse de voir de plus près cette pierre
merveilleuse. Puis il demanda à la mère si elle aurait bien l'amabilité de lui faire
bouillir une marmite d'eau. Toujours un peu perplexe, elle acquiesça tout de même
de bonne grâce et pendant qu'elle s'affairait, il fit aux enfants le récit de ses
nombreuses aventures.
Quand l'eau commença à bouillir, il déposa la pierre à faire de la soupe au
fond de la marmite et tous les yeux s'y rivèrent en même temps. Après de longs
moments sans résultats, l'on commençait à croire à une supercherie et à douter du
pouvoir magique du caillou. Puis soudain, quelqu'un crut voir flotter quelques
débris de matière à la surface. Était-ce de simples poussières qui se détachaient du
caillou? L'imagination aidant sans doute, quelqu'un d'autre affirma « Si, si, il y a
bien quelques morceaux minuscules qui commencent à apparaître là, au fond du
chaudron. Regardez! ».
Profitant de la bousculade générale et de l'excitation montante, il dit à la
mère « Je ne voudrais surtout pas abuser de votre générosité, madame, mais... vous
n'auriez pas un peu de sel ? Ça rehausserait grandement le goût de la soupe. » Et
la mère, peu à peu gagnée par l'enthousiasme général et plutôt fière de participer à
ce moment magique, alla prestement aux armoires et revint avec trois grosses
pincées de sel qu'elle versa dans le chaudron. Quelques instants plus tard, tandis
que tous anticipaient le miracle, il dit à mi-voix, comme s'il se parlait à lui-même
« Ah, quel dommage que nous n'ayons aucun légume. Vous n'avez pas idée comme
cette soupe peut avoir bon goût lorsqu'on y ajoute ne serait-ce qu'un petit morceau
de légume. » En moins de deux, la mère courut chercher quelques vieux morceaux
de navets défraîchis qu'elle découpa et jeta à la marmite.
Enhardie par ce geste, l'aînée des filles dit « Nous avons aussi quelques
pommes de terre et trois carottes un peu molles, et puis un demi chou un peu flétri
mais qui ferait sûrement l'affaire dans cette soupe. » Puis regrettant sa témérité,
elle jeta nerveusement un coup d’oeil à sa mère qui acquiesça tout de même de la
tête. Et la jeune fille accourut chercher les légumes et les ajouta au bouillon, qui
commençait à sentir drôlement bon.
Et puis à force d'imagination, on finit bien par dégoter quelques pois, fèves,
oignons et tomates, des épices, un peu de vinaigre et même, puisque le coeur était à
la fête, un beau morceau de boeuf qu'on ajouta au pot-au-feu, qui dégageait à
présent un fumet des plus appétissants. Et petit à petit, la marmite se remplit tant
et si bien qu'à la fin, tout le monde put manger à sa faim. En fait, tous se
régalèrent d'un festin tel qu'ils n'en avaient pas mangé depuis bien longtemps.
À la fin du repas, il se leva et remercia chaleureusement ses hôtes. Il ouvrit son
baluchon et y glissa la pierre à faire de la soupe, que tous reluquaient timidement.
Puis lorsqu'il leur serra la main un à un sur le seuil de la porte, il vit passer dans
les yeux de la mère un tel nuage qu'il ne put s'empêcher de rouvrir son baluchon.
Il en ressortit le précieux caillou et le lui déposa au creux de la main, en guise de
remerciement.
Sur ce, il les salua tous une dernière fois et s'en fut au loin, de par le vaste monde.
Et jamais plus on n'entendit parler de ce mystérieux personnage qui leur avait fait
cadeau de la fameuse « pierre à faire de la soupe ».


LE CORDONNIER ET LES 2 LUTINS


Il était une fois un cordonnier qui habitait une grande ville d'Allemagne.
Il était le meilleur cordonnier du monde. Pourtant, seules quelques
personnes poussaient la porte de son petit magasin. En effet, les gens
préféraient se rendre dans un grand magasin où ils pensaient trouver de
meilleures chaussures.
Le cordonnier vendit donc de moins en moins
de chaussures et devint si pauvre qu'un jour il lui resta juste assez
d'argent pour acheter le cuir d'une paire de chaussures.
Fronçant
fortement les sourcils, il alla dans la salle à manger où sa femme
était justement en train de raccommoder son plus beau costume.
- Avec cet argent, j'achèterai le meilleur cuir que je trouverai, dit-il
à sa femme, et je confectionnerai les plus jolies chaussures que tu
aies jamais vues. Je ferai de mon mieux et même plus! C'est peut-être
la dernière paire que je pourrai faire, car lorsque j'aurai dépensé cet
argent, il ne nous restera plus rien.
- Comment mangerons-nous? demanda sa femme avec inquiétude.
Le cordonnier haussa tristement les épaules.
- Je n'en ai aucune idée, soupira-t-il. Qui vivra verra! En tout cas, je
vais d'abord au marché. Au revoir! A tout à l'heure! Il enfila son
costume usé et partit au marché. Après avoir longuement cherché, il
trouva un magnifique morceau cuir souple et brillant. Il coûtait très
cher, exactement la somme qui restait au cordonnier dans sa bourse. Il
acheta néanmoins le morceau de cuir et, tout content, il s'en retourna
chez lui. Le soir même, il découpa avec soin deux très belle formes
dans le cuir : un modèle droit et un modèle gauche. Il y avait juste
assez de cuir pour confectionner deux magnifiques chaussures.
- Je les finirai demain, dit-il à sa femme. Maintenant, il est trop tard. Allons d'abord nous coucher.
Le lendemain matin, le cordonnier se rendit dans son atelier après avoir
déjeuné. Quelle ne fut pas sa surprise de trouve les nouvelles
chaussures fin prêtes sur son établi. Le cordonnier les examina sous
toutes les coutures, mais ne trouva aucun défaut! Les chaussures
étaient magnifiques. C'était la plus belle paire de chaussures qui soit
jamais entrée dans son magasin. Heureux et fier, le cordonnier les
exposa dans la vitrine à la vue de tous. Moins d'une heure plus tard,
elle étaient déjà vendues à une dame distinguée.
- Regarde combien je les ai vendues, dit le cordonnier, enchanté, à sa femme.
Il ouvrit la main et lui montra cinq pièces d'or.
Avec cette somme, je pourrai acheter au marché le cuir de deux paires de
chaussures ! Peut-être même qu'il nous restera encore assez d'argent
pour faire un bon repas. Je vais vite voir. A tout à l'heure!
Il embrassa sa femme, tout joyeux et s’en fut.
Le soir même, il découpa le modèle de deux paires de chaussures dans le
cuir qu'il avait acheté au marché et les laissa à nouveau inachevées
sur son établi.
Le lendemain, deux magnifiques paires de chaussures
se trouvaient fin prêtes sur son établi. Elles étaient si belles
qu'elles semblaient être l'oeuvre d'un maître cordonnier. Tous les
points étaient parfaits.
Très vite, le cordonnier vendit ces deux
paires pour plus d'argent qu'il n'en avait gagné de toute sa vie. De
nouveau, il repartit sans attendre au marché et acheta du cuir
magnifique pour quatre paires de chaussures. Le soir même, il découpa
soigneusement les quatre paires de chaussures dans le joli cuir.
J'ai vraiment envie de les commencer tout de suite, dit-il à sa femme, d'un
air enthousiaste, mais je vais quand même attendre demain matin. Allons
nous coucher.
Lorsque le cordonnier entra dans son atelier le
lendemain matin, quatre magnifiques paires de chaussures l'attendaient
à nouveau sur son établi.
Le scénario se répéta jour après jour.
Chaque matin, le cordonnier trouvait sur son établi, prêtes à être
vendues, les chaussures qu'il avait découpées la veille. Il les vendait
facilement, car elles étaient si jolies que tout le monde en parlait.
Désormais, la moitié de la ville en portait et le cordonnier s'enrichit
peu à peu. Sa femme et lui pouvaient maintenant s'acheter de jolis
vêtements et faisaient chaque jour de la semaine des repas dignes du
dimanche. Ils étaient donc très heureux car c'étaient de braves gens.
Pourtant, le cordonnier ne cessait de se poser des questions.
- Je voudrais bien savoir qui confectionne ces chaussures pendant la nuit,
dit-il un jour à sa femme. Que dirais-tu si nous nous cachions cette
nuit derrière l'armoire de l'atelier? Nous pourrions ainsi voir qui
nous a si bien aidés et nous pourrions peut-être l'en remercier.
Sa femme approuva cette idée, car elle était très intriguée, elle aussi.
Le soir même, tous deux se cachèrent derrière l'armoire. Ils attendirent
longtemps mais, à minuit précis, ils entendirent des bruits derrière la
plinthe. Deux petits hommes nus apparurent. Ils sautèrent immédiatement
sur l'établi et se mirent à coudre et à marteler de bon coeur avec
leurs petits doigts. Ils ne s'arrêtèrent qu'une fois tout le cuir
travaillé et les chaussures brillantes alignées sur l'établi. Ils
retournèrent ensuite derrière la plinthe.
Le lendemain matin, gémissants et engourdis, le cordonnier et sa femme sortirent de leur cachette.
- Ça alors! Comme ils travaillent vite! dit le cordonnier à sa femme avec
étonnement. Et comme ces chaussures sont belles! Comment pourrais-je un
jour remercier ces hommes?
- J'ai une idée, répondit sa femme, les
yeux brillants. Ces pauvres petits hommes seront sûrement transis de
froid pendant l'hiver. Ils n'ont manifestement ni vêtement, ni bas, ni
chaussures. Je vais leur coudre à chacun des sous-vêtements du meilleur
lin ainsi qu'un joli costume dans la meilleure des étoffes et je leur
tricoterai aussi des petits bas. Tu leur feras une jolie paire de
chaussures. De cette manière, ils ne souffriront plus jamais du froid
pendant l'hiver.
Le cordonnier approuva et, le soir même, ils déposèrent sur l'établi deux paires de sous-vêtements, deux magnifiques
petits costumes, deux paires de bas et deux petites paires de
chaussures.
Le cordonnier et sa femme se dissimulèrent à nouveau
derrière l'armoire et, à minuit précis, les petits bonshommes sortirent
à nouveau de derrière la plinthe. Ils regardèrent avec étonnement les
petits vêtements, les bas et les petites chaussures, car ils
s'attendaient une nouvelle fois à trouver du cuir. Ils ramassèrent avec
prudence les petites affaires et les admirèrent sous toutes les
coutures.
Heureux, ils enfilèrent le tout et dansèrent sur l'établi.
- Nous qui sommes si riches et distingués, nous n'avons plus besoin d'être cordonniers, chantèrent-ils.
Ils sautillaient et bondissaient en tous sens et s'amusaient beaucoup.
Après une petite demi-heure, ils disparurent riant et sautillant derrière la
plinthe, sans avoir travaillé le cuir des chaussures.
Par la suite, le cordonnier et sa femme ne revirent plus jamais les nains.
Depuis ce jour-là, le cordonnier recommença à confectionner lui-même ses
chaussures. Cela ne lui semblait pas grave. Après tout, c'était son
métier! Il trouvait même cela agréable et les gens venaient de partout
acheter ses chaussures.
Le cordonnier et sa femme coulèrent des jours heureux. Cependant, ils n'oublièrent jamais l'aide des deux nains. Voilà pourquoi ils aidèrent souvent les pauvres habitants de leur ville.
Si quelqu'un trouvait cela étrange, ils répondaient
gaiement qu'ils étaient heureux de pouvoir aider les pauvres gens, mais
personne ne sut jamais ce qu'ils voulaient dire!
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nini


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MessageSujet: Re: CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS   CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS EmptyVen 13 Mar - 11:29

LA LEGENDE DE LA ROCHE-AUX-FEES

Les Fées, au temps où elles vivaient , honoraient après leur mort ceux qui avaient fait quelque bien pendant leur vie, et bâtissaient des grottes indestructibles pour mettre leurs cendres à l'abri de la malveillance et de la destruction du temps, et dans lesquelles elles venaient la nuit causer avec les morts.
Et l'on dit que leur influence bienfaitrice répandait dans la contrée un charme indéfinissable, en même temps que l'abondance et la prospérité.
C'est dans ce but et dans ces féeriques intentions qu'elles bâtirent la Roche-aux-Fées que nous avons dans un de nos champs.
Ces fées, dit-on, se partagèrent le travail : quelques-unes d'entre elles restèrent au lieu où devait s'élever le monument, en préparaient les plans et l'édifiaient ; les autres, en même temps, tout en se livrant à des travaux d'aiguille, allaient dans la forêt du Theil, chargeaient leurs tabliers de pierres et les apportaient à leurs compagnes ouvrières, qui les mettaient en place.
Mais elles ne comptèrent pas à l'avance ce qu'il leur en fallait. Or, il advint que le monument était terminé et que les fées pourvoyeuses étaient en route, apportant de nouveaux matériaux ; mais averties que leurs matériaux étaient inutiles, elles dénouèrent leurs tabliers, les déposèrent là où elles étaient quand l'avertissement leur parvint. Or, il y en avait dans la lande Marie ; il y en avait près de Rétiers ; il y en avait à Richebourg et dans la forêt du Theil. De là vient qu'on trouve dans tous ces endroits des pierres de même nature et provenant du même lieu que celles qui forment notre Roche-aux-Fées.
Depuis longtemps les fées ont malheureusement disparu ; mais le monument est resté. Dans les nuits, quand la bise souffle au-dehors, on entend comme des plaintes dans la Roche-aux-Fées, et l'on dit que ce sont les morts qui reposent là qui appellent les fées protectrices, et que ces plaintes se renouvelleront jusqu'à ce qu'elles soient revenues.
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mayya147




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MessageSujet: Re: CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS   CONTES, LEGENDES, HISTOIRES POUR ENFANTS EmptyLun 18 Mar - 16:48


Très bon forum et merci d'en faire profiter.

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